Je répète c’est pas des coups de feux c’est les fusils lacrymo et on a pas peur !!!! - MajdiKhan, sur TwitterOn avait déjà les reportages pour nous faire vivre les situations de crise. On avait également le live-twitting pour vivre en direct certains événements. Avec la crise actuelle en Tunisie, il semble que le live-twitting de situation de crise atteinde son paroxysme, et il est possible, en suivant le hashtag #sidibouzid, de suivre en temps réel ce qui se passe dans chaque rue tunisienne.
Ce que cela m’inspire ?
- Tout d’abord, ça permet de ressentir une vraie proximité avec les acteurs de la crise. L’information n’est pas traitée par un quelconque procédé journalistique, elle n’est pas filtrée, elle est brute. C’est certes une information qui n’est plus objective du tout, mais elle est plus propice à l’empathie, à la prise de conscience.
- J’en vient à me demander s’il ne serait pas possible de créer une application pour visualiser en temps réel, sous la forme d’une carte, ce qui se passe dans le pays, quartier par quartier, rue par rue. Il y aurait également des procédés intéressant de traitement de ces informations en temps réel à inventer.
- On peut espérer que cela permette de mettre en lumière des situations graves qui avaient échappées aux choix éditoriaux des médias, ou de compléter les informations diffusées.
- On ne peut également qu’espérer que l’accès à Internet se développe largement dans le monde pour éviter que certains pays ne restent dans l’ombre. La crise en Côte d’Ivoire est grave aussi, mais les utilisateurs de Twitter n’y sont pas aussi nombreux qu’en Tunisie.