"Confusing Social Media expertise with Social Media Marketing expertise. It is often too tempting to conflate these two into one as well. But you shouldn’t. To be a social media expert, you need to know what social media is and need to understand the philosophies, influencer dynamics, best practices, platforms, advertising formats and landscape very well. To be a social media marketer, you also need to understand marketing and you must have a strong digital marketing frame to guide your thinking preferably from a pre-social media era. If you don’t have the latter, don’t call yourself a social media marketer."
- Shiv Singh, Going social now
Et si finalement la clé de l’incompréhension autour du terme de « social media expert » se trouvait là? Et si la différence entre un « social media expert » et un professionnel des médias sociaux se trouvait dans cette capacité à intégrer les enjeux du marketing et de la construction de la marque dans les plans d’action mis en place sur les médias sociaux?
Il est relativement simple, lorsque l’on comprend les mécanismes à l’œuvre derrière les médias sociaux (ce qui est le cas de toutes personne qui les utilise régulièrement), de faire gagner plein de fans à une marque ou d’augmenter sensiblement le nombre de followers d’un compte Twitter. Mais ce n’est pas suffisant pour développer une marque et atteindre des objectifs marketing. Là est la différence entre une personne qui maîtrise les outils et une personne qui arrive à jouer avec les usages pour améliorer l’image d’une marque, ou même augmenter les ventes.
Au delà de ça, je commence à être lassé par ce sempiternel « social media expert bashing ». Des imposteurs, il y en a dans tous les métiers. Des gens qui paraissent brillant avant d’ouvrir la bouche, il y en a toujours eu.
Certes le problèmes est sans doute plus grave dans le domaine du marketing car les apparences et le copinage prennent souvent le pas sur les compétences pour guider les carrières, mais il suffit de faire des recherches sur Twitter ou sur LinkedIn pour se rendre compte que les « social media expert » déclarés sont très peu nombreux en France. Oublions les, formons les annonceurs, recrutons plus intelligemment et le problème se réglera bien plus vite qu’avec des articles alarmistes, dont les motivations sont parfois assez peu glorieuses.