Dans une infographie qui a fait le tour des médias sociaux ces derniers jours, on trouve des statistiques qui continuent à impressionner, malgré le volume de données sur Facebook qui inondent le web chaque jour.
- 250 millions de personnes se connectent chaque jour sur Facebook
- Deux des cinq premières requêtes sur les moteurs de recherche concernent Facebook
- 57% des gens communiquent plus en ligne que hors ligne avec leurs contacts
- 48% des jeunes américains déclarent que leur principale source d’information est Facebook
- 750 millions de photos ont été uploadées sur Facebook pendant le seul week-end du nouvel an
Facebook est donc une révolution profonde dans le comportement des gens. Non seulement dans la façon dont ils communiquent entre eux, mais aussi dans la façon dont ils consomment l’information, ou dans la façon dont ils répartissent leur utilisation des médias. Tout notre rapport à l’information, qu’elle provienne de nos proches ou de supports d’information généralistes ou spécialisés a changé.
Et les marques alors? Est-ce que ces changement radicaux de comportements ont eu un impact sur leur façon de voir le marketing? Ces changements les concernent, en tous cas, car le marketing est entièrement basé sur l’information.
Un rapide tour d’horizon de l’utilisation de Facebook par les marques nous montre pourtant que si ces nouveaux supports ont bien été intégrés au sein des stratégies marketing, les méthodologies et les stratégies, elles, n’ont pas changé.
"We keep using a marketing framework to develop a community. Build the site, promote the community, create some content and voila. We need an entirely different framework to make communities successful.
- Richard Millington, What’s wrong with community management ?"
Pourtant, certaines marques ont largement intégré les contraintes de l’outil Facebook, et en particulier, de façon paradoxale, sa trop grande popularité. Elles créent des communautés plus locales, plus ciblées, et bien plus adaptées à une véritable stratégie de community management. D’autres, en intégrant largement les communautés au sein de leur organisation, arrivent à obtenir des résultats économiques probants.
Les exemples positifs existent, peut-être que ce sont les compétences et la formation qui pêchent encore pour que toutes les marques suivent le grand public dans sa révolution Facebook.